Préparez la 27e heure : Bilel Allem

Cette année, la 27e heure aura lieu le mardi 10 octobre 2023 à 18h dans les Chaufferies du 9-9bis ! L’occasion de rencontrer les futur.e.s résident.e.s du CLEA, et de commencer à imaginer des projets avec eux ! En attendant ce rendez-vous festif, découvrez les profils de ces nouveaux.elles résident.e.s.. Aujourd’hui à l’honneur : l’artiste Bilel Allem, dont les disciplines sont le Street-Art, l’Animation et la Réalité Augmentée !

crédit Christophe Naeyaert

Né quelque part entre le graffiti Hip Hop et les mangas japonais, d’abord autodidacte puis diplômé de l’EMCA Angoulême, Bilel Allem est un artiste à l’identité libre et surréaliste. De ceux dont on reconnaît la patte au premier coup d’oeil. Ses travaux s’orientent vers les fresques murales, la réalisation de film d’animation, pour la télévision, le spectacle vivant, ou le vidéoclip.
Hybride dans ses inspirations et dans ses formes, son art s’évertue à mêler les techniques et les codes graphiques afin de créer des oeuvres en réalité augmentée grâce à OLO, une application qu’il a lui-même fondée afin de faire sortir la peinture des murs et des toiles.
L’ouverture créatrice venue de sa formation, conjuguée aux codes visuels du Hip Hop, donne des réalisations colorées comme le rap des années 80, expressives comme les héros des BDs nipponnes, engagées comme le cinéma de Spike Lee.
Une patte que l’on reconnaît, donc. Et dont on se souvient, surtout.

Qu’est-ce que cette résidence-mission pour vous ?

Cette résidence-mission est pour moi l’occasion de faire découvrir mes processus de création propres, de manière immersive, les partager afin que les participants puissent expérimenter et s’en saisir. Tout le monde est créatif, à des niveaux et avec des moyens différents. J’aime rencontrer cette créativité universelle et la voir s’exprimer à tous les âges en s’appropriant ma démarche.
J’ai aussi al sensation que mon rôle en tant qu’artiste en résidence est d’aiguiser la sensibilité du public. L’amener à développer un sens esthétique au travers de l’expérimentation graphique.

crédit Christophe Naeyaert

Quel est votre parcours ?

Je suis d’abord autodidacte sur le dessin, l’art mural, le graphisme, l’art de l’affiche. J’ai grandi à Maubeuge, et j’ai fréquenté très jeune l’association Secteur 7, qui proposait des ateliers de pratique et un suivi des artistes des arts urbains, en plus d’événements culturels. J’ai ensuite fait mes études de cinéma d’animation à Angoulême. Depuis mon diplôme, je vis à Paris où j’ai pu travailler dans les studios d’animation et agences de production audiovisuelles. Aujourd’hui je suis artiste indépendant, je fais, entre autres, des fresques en réalité augmentée.

Quelles sont vos influences ?

Mes influences viennent en partie du Hip Hop de manière très large, qu’il s’agisse du rap, de la danse, de la musique, du graffiti.
Elles viennent également des arts visuels plus classiques jusqu’aux hiéroglyphes.
J’évolue également dans le monde du cinéma d’animation, et certaines de mes influences viennent de là et du cinéma en général.
Oeuvres : El Seed : Perception Nausicaa, la vallée du vent Amer Beton, Ghost dog
Artistes : Etam Cru Blu, Spike Lee

Quels sont les projets phares que vous avez menés ?

Arte, émission Désintox : c’est un projet phare car j’ai eu l chance d’être réalisateur pendant plusieurs mois.
Rubiks : une fresque de 200m2, animée avec l’application OLO. C’est un projet marquant par sa grandeur, par le lien que l’on a tissé avec les habitants au travers de la création murale.
Palais de Tokyo : une fresque dans l’un des plus prestigieux musées parisiens.

Avez-vous des pistes à proposer aux partenaires ?

  • J’aimerais orienter certaines actions vers les motifs géométriques, en brique, que l’on retrouver sur les façades des corons et autres bâtiments miniers.
  • J’aimerais également expérimenter le collage, le dessin d’observation en groupe, en extérieur, tourné vers l’espace public.
  • La fresque, inspirée de l’expression la plus libre possible des participants
  • Facteur-Graffeur.: l’idée est de dessiner puis de destribuer ces oeuvres dans les boîtes aux lettres de la ville/quartier.

Vous souhaitez mener un projet avec Bilel Allem ? N’hésitez pas à contacter la coordinatrice du CLEA à mathilde.beauchamp@9-9bis.com !


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